Troisième canton le plus peuplé de Suisse, le canton de Vaud – d’une superficie de 3212 km2 – est le plus grand canton romand et l’un des plus vastes des 26 cantons que compte la Suisse. Idéalement situé au carrefour des grands axes de communication de l’Europe, il condense toutes les qualités propres à la Suisse : forte concentration académique, tissu économique riche et varié, stabilité politique et qualité de vie incomparable.

Gestion de la mobilité

La mobilité génère un tiers des émissions de gaz à effet de serre dans le canton de Vaud. Cela révèle combien la mobilité, si elle évolue vers des déplacements plus durables, peut contribuer à protéger le climat.

Des changements d’habitude majeurs sont indispensables pour atteindre les objectifs des Accords de Paris, déclinés au niveau vaudois dans le Plan climat cantonal. Ce dernier vise une diminution de la moitié des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, et la neutralité carbone en 2050.

Pour permettre cette transition vers plus de durabilité et de sobriété dans les déplacements, au niveau individuel comme au niveau collectif, le Canton a la responsabilité de mettre en place les conditions-cadres permettant de se déplacer de manière efficace, et en polluant moins. C’est pourquoi il développe l’offre et les infrastructures de transports publics, réalise des réseaux de mobilité sûrs et continus pour les cyclistes et les piétons / piétonnes, des interfaces de transports où il est facile et rapide de passer d’un mode de transport à un autre, sur tout le territoire et mène des campagnes de sensibilisation. Il mène des actions conjointes avec les milieux de l’économie pour inciter à la mise en place de plans de mobilité d’entreprise et favoriser la multimodalité, dont le covoiturage. A ce titre le canton de Vaud soutient depuis de nombreuses années le développement du covoiturage pendulaire dans l’Arc jurassien.

La République et Canton de Neuchâtel se situe dans l’ouest de la Suisse, à la frontière de la France et des cantons de Berne, Jura, Vaud et Fribourg. Son territoire se repart en 27 communes et comporte plusieurs régions: le littoral pris entre la rive nord du lac de Neuchâtel et les premiers contreforts jurassiens, la Béroche, l’entre-deux-lacs,  le Val-de-Travers, le Val-de-Ruz), enfin les Montagnes neuchâteloises qui forment près de la frontière française un haut plateau de 1000 m d’altitude environ.

Avec 175’757 personnes résidantes, 84’323 ETP et 13’336 travailleurs frontaliers, Neuchâtel est un canton industriel, producteur de richesses et d’innovations, qui exporte ses produits et services sur tous les continents et cultive l’ouverture au monde et aux idées nouvelles. Le canton compte tous les types d’entreprises, de la start-up à la multinationale en passant par les PME.

Le canton de Neuchâtel possède des centres de formation et de recherche unique en Suisse, grâce à la proximité géographique de l’Université avec une Haute Ecole spécialisée, une antenne de l’Ecole polytechnique fédérale ainsi que divers acteurs de l’innovation tels que le Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM).

Possédant un réseau dense de routes parmi lesquelles l’autoroute N5 qui traverse le littoral et continue en direction de Bienne et d’Yverdon-les-Bains et la N20 entre Neuchâtel et la Chaux-de-Fonds puis Le Locle empruntant le tunnel sous la « Vue des Alpes », le canton de Neuchâtel est aussi pourvu d’un aéroport régional près de la Chaux-de-Fonds (aéroport des Eplatures) et de deux aérodromes, l’un près de Colombier et l’autre à Môtiers.

Plusieurs lignes de chemin de fer traversent le canton, dont celle dite « du pied du Jura » où passent les ICN reliant Genève ou Lausanne à Bâle ou Zurich / Saint-Gall. Ces trains s’arrêtent à la Ville de Neuchâtel ; des trains circulent également en direction d’Yverdon-les-Bains, Bienne.

D’autres lignes ferroviaires relient les communes, villes du canton dont la principale celle entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds. Cette dernière sera remplacée par une « Ligne directe » avec un temps de parcours de 15 minutes contre les 30 actuels.   

Misant sur son développement économique et démographique du canton et afin d’assurer ses connexions au-delà de ses frontières, le Canton a établi sa stratégie en matière de mobilité à l’horizon 2030. Basée sur quatre piliers (RER neuchâtelois, routes nationales, routes cantonales, mobilité douce), la stratégie prénommée « Neuchâtel Mobilité 2030 » doit rassembler les régions et l’agglomération et concrétiser la complémentarité des modes de transport.

C’est dans ce contexte que le Canton de Neuchâtel s’est joint, en partenariat avec d’autres collectivités du massif, au projet de covoiturage sur l’ensemble de l’Arc jurassien.

Pôle de compétences en développement régional, arcjurassien.ch réunit les cantons de Berne, Jura, Neuchâtel et Vaud.

L’association a pour mission de renforcer la coopération au sein de l’Arc jurassien et d’en promouvoir les intérêts. Elle est active dans la concertation politique et le management régional aux niveaux transfrontalier, intercantonal et intercommunal.

Dans ce cadre, elle élabore, pilote et met en œuvre des stratégies territoriales, des programmes de financement et des projets structurants.

Concertation politique

Association politique intercantonale, arcjurassien.ch est également active aux niveaux transfrontalier et intercommunal.

arcjurassien.ch :

• représente les cantons de Berne, Jura, Neuchâtel et Vaud au sein de Arcjurassien.org, instance de concertation transfrontalière de l’Arc jurassien qui réunit les quatre cantons, la Région et la Préfecture de Bourgogne-Franche-Comté.
• par son secrétariat, coordonne et anime le Réseau des Villes de l’Arc jurassien (RVAJ).

Management régional

arcjurassien.ch gère deux programmes de coopération financés par la politique régionale (LPR) : le programme transfrontalier Interreg France-Suisse et le programme intercantonal Arc jurassien.

Pilotage de projets

arcjurassien.ch porte des projets structurants pour ses territoires d’action sur des thématiques stratégiques :

• L’économie présentielle
• La mobilité
• L’innovation et recherche
• Le patrimoine culturel et touristique

Née le 1er janvier 2013 d’une fusion de communes préexistantes, Val-de-Ruz comprend dix-sept villages, trois hameaux ainsi que de l’habitat dispersé en montagne. La Commune accueille environ 17’000 habitants dans un espace en forme d’amande de vingt-et-un kilomètres de long et huit de large situé entre La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel.

Si Val-de-Ruz est terre nourricière en raison de ses activités agricoles, elle abrite aussi de grandes entreprises industrielles et des services pour un total d’environ 6300 emplois. On vient donc dans la Commune pour y travailler et on la quitte aussi pour le même objectif ; c’est dire que le trafic pendulaire est important et que la problématique des transports doit être pensée dans la perspective d’un développement durable et d’une diminution des nuisances.

En mai 2016, avec les communes voisines de Valangin et de Rochefort, Val-de-Ruz a achevé la rédaction d’un nouveau Plan directeur régional (PDR). Celui-ci est un projet de territoire à l’horizon 2030 puis à celui de 2040. Il définit notamment les zones à bâtir et celles réservées aux activités économiques. Il projette, le long de l’autoroute entre Boudevilliers et Malvilliers, un nouvel espace de qualité d’environ dix hectares prévu pour des implantations d’activités du secteur secondaire. La conception et l’organisation de cette nouvelle zone fait déjà l’objet d’une démarche d’écologie industrielle qui comprend des plans de mobilités pour entreprises.

Le PDR planifie aussi l’organisation des transports, tout mode confondu. A cet effet, le dispositif de Covoiturage de l’Arc jurassien est un outil précieux que la Commune entend faire rayonner en son sein.

La Région des Montagnes neuchâteloises a été constituée le 4 juin 2019 par les dix communes du haut du canton de Neuchâtel. Aujourd’hui, la Région regroupe les communes de La Brévine, de Brot-Plamboz, du Cerneux-Pequignot, de La Chaux-de-Fonds, de La Chaux-du-Milieu, du Locle (fusionné avec Les Brenets depuis 2021), des Planchettes, des Ponts-de-Martel et de la Sagne ce qui représente plus de 50’000 habitant-e-s sur le territoire. 

La région a choisi le slogan d’ « Espaces de liberté et de création » pour se définir. En effet, dans de nombreux domaines, les Montagnes neuchâteloises sont propices aux créateur-trice-s. Dans le passé, des créations ont émergé dans les domaines de l’horlogerie, de l’architecture, des idées, de la littérature, ou encore des arts visuels. Actuellement, la dynamique créatrice est toujours de mise dans ces domaines auxquels on peut ajouter l’industrie, ou encore le design. La liberté s’exprime quant à elle notamment au travers des grands espaces et paysages typiques de crêtes du jura. La Région Montagnes neuchâteloises allie ainsi de manière complémentaire les atouts d’espaces urbains à la vie culturelle foisonnante et des espaces ruraux à la nature et aux paysages préservés.

La Région Neuchâtel Littoral a été constituée le 12 juin 2019. Elle regroupe les communes de Bevaix, Boudry, Cornaux, Cortaillod, Cressier, Enges, Fresens, Hauterive, La Tène, Milvignes, Neuchâtel et Saint-Blaise, ce qui représente près de 88’000 habitant-e-s sur l’ensemble du territoire. 

À l’interface entre l’Arc jurassien et le Plateau suisse, la Région Neuchâtel Littoral est idéalement située au cœur d’un pôle d’innovation et d’un cadre de vie de haute qualité (lac, vignoble, montagnes, patrimoine et culture). De plus, elle comprend tous les éléments indispensables, à savoir un pôle de formation très complet, des instituts de recherche ainsi que des entreprises de pointe, qui permettent à l’innovation de naître, vivre et se développer. 

Grâce à toutes ces qualités, Neuchâtel Littoral est une région attractive que ce soit pour la qualité de vie qu’elle propose ou pour les emplois qu’elle offre. Ainsi, bien qu’éloigné de la frontière nationale, le nombre de pendulaires qui transitent par le Littoral neuchâtelois est conséquent. De ce fait, au cours de sa troisième phase, le projet co-voiturage a été étendu sur l’ensemble du bassin de vie et d’emplois de l’Arc jurassien et inclut désormais la Région Neuchâtel Littoral.

Jura bernois.Bienne (Jb.B) est l’association des communes du Jura bernois, de Bienne et d’Evilard. Jb.B s’occupe de la nouvelle politique régionale (NPR), d’aménagement du territoire ainsi que de toutes les compétences déléguées par les communes.

Le but principal de cette association est de renforcer la région Jura bernois – Bienne en tant qu’espace de vie et place économique, en tenant compte des exigences sociales, économiques, et de développement durable. Pour cela, Jb.B regroupe les 40 communes du Jura bernois ainsi que Bienne et Evilard et assure le lien avec les autres associations de la région, comme seeland.biel/bienne (s.b/b).

Constituée en 1977 sous l’égide de la LIM (Loi sur les investissements en région de montagne), l’Association Région Val-de-Travers réunissait alors onze communes : Boveresse, Buttes, Couvet, Fleurier, Les Bayards, Môtiers, Noiraigue, Saint-Sulpice, Travers, Les Verrières et La Côte-aux-Fées. La fusion, en 2009, de ces neuf premiers villages sous le nom de Val-de-Travers a porté le nombre de membres de l’ARVT à trois.

L’ARVT représente ainsi une plateforme d’échanges et de rencontres des communes de Val-de-Travers, des Verrières et de La Côte-aux-Fées, dont elle réunit les exécutifs. L’ARVT a également des liens étroits avec l’Association Réseau des Fleurons (ARF), qui regroupe les principales entreprises de la région. La coordination de l’ARVT est déléguée à l’Association Réseau Urbain Neuchâtelois (RUN).

En 2016, l’ARVT, à l’image des trois autres régions du canton, a signé des Accords de positionnement stratégiques (APS) avec le Conseil d’Etat, qui visent à valoriser les atouts régionaux dans une logique de complémentarité. L’APS du Val-de-Travers est placé sous le slogan des Qualités naturelles ; il met en lumière le cadre de vie de la région.

L’ADAEV, Association pour le Développement des Activités Economiques de la Vallée de Joux, a été créée en 1973. Selon ses statuts, elle a pour but l’étude et la promotion du développement harmonieux de la Vallée de Joux, en tenant compte des divers intérêts et branches de l’économie, ainsi que du domaine socio-culturel et de l’écologie. L’ADAEV apporte son appui aux porteurs de projets et aux entreprises pour des actions de portée transversale. Elle est un relais régional des aides cantonales (LADE, loi cantonale sur l’appui au développement économique) ou fédérales (LPR, loi fédérale sur la politique régionale). L’ADAEV bénéficie de soutiens financiers du Canton de Vaud, de la Confédération, de ses membres : communes et fractions de communes de la Vallée de Joux, industries et associations regroupant des intérêts de branche (SIC, agriculture, hôtellerie, …), ainsi que des personnes physiques et morales désireuses d’aider l’Association à atteindre ses buts. Les actions de l’ADAEV visent à réaliser la mise en oeuvre de sa stratégie régionale approuvée par le chef du département DECS (Département de l’économie et du sport). L’ADAEV est au bénéfice d’une convention de collaboration avec ce département et travaille en contact étroit avec le SPECo (Service de la promotion économique et du commerce). L’ADAEV collabore également avec les autres régions vaudoises dans le cadre de la CODEV ainsi que sur l’Arc jurassien avec arcjurassien.ch.

Relations transfrontalières et covoiturage

L’ADAEV participe activement aux réseaux favorisant les collaborations transfrontalières, notamment dans l’aire de proximité « Haut Jura » de la Conférence TransJurassienne (CTJ). Elle collabore avec le Parc Naturel du Haut Jura français ainsi qu’avec le Conseil Général du Département du Jura. Le développement des emplois à la Vallée de Joux est en progression constante et la moitié de la main d’oeuvre réside en France voisine, sans possibilité de rejoindre les entreprises de la Vallée de Joux en utilisant les transports publics (seule liaison existante Pontarlier-Frasne-Vallorbe). Le covoiturage est l’une des solutions d’avenir qui permettra d’absorber cette croissance sans nuisances supplémentaires.

Vallée de Joux : 7’050 habitants / environ 8’000 emplois / 15% des exportations cantonales / La région « Vallée de Joux » élargie à Vallorbe-Ballaigues fait partie du « top 5 » des régions économiques les plus dynamiques de Suisse (rapport Credit Suisse sept. 2011).